POUVOIRS > CRIME

Le Parrain de Francis Ford Coppola
Scène du Parrain de Francis Ford Coppola (1972) : comment demander un petit service ? Marlon Brando (Don Vito Corleone) et Amerigo Bonesea (Salvatore Corsitto)

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Nb de meurtres par an dans le monde en milliers (2017)

La vie est belle de Roberto Benigni (1997)

Mêler humour et drame dans un film traitant de la vie des prisonniers juifs dans les camps de concentration

#23 CRIME

Pourquoi parler du crime comme d'un pouvoir ? Le crime est-il une industrie ? Par définition tous les pouvoirs peuvent exister sous deux formes : le cadre légal ou le cadre illégal. L'économie souterraine représenterait 10% du PIB dans les pays développés comme l'Italie. Comme le dit Roberto Saviano, la Mafia permet d'étudier les dynamiques de pouvoir [1].

Les nations unies estiment les activités illégales (plus grâves que le travail au noir, c'est à dire non déclarés) à 3% ou 4% du PIB mondial. 

Autrefois visible, le crime devient plus discret avec les mouvements de capitaux internationaux et le cybercrime. Certains représentants du crime organisé pourraient avoir une influence significative et perturber le bon fonctionnement des autres pouvoirs, par exemple en influençant des élections.

Jean-Louis Gergorin, ancien dirigeant d'EADS, ou Michel Volle, consultant, explique bien le monde de prédateurs qui s'est mis en place dans respectivement Rapacités et Prédation et Prédateurs dès début 2007 pour le premier et dès début 2008 pour le second avant même le pic de la crise financière d'octobre de cette année.

Comment passer du crime à la #Culture] ? Et bien André Malraux qui symbolisait bien l'organisation politique de la culture en France peut-être cité pour l'exemple puisqu'il s'est fait prendre pour trafic d'objets précieux au Cambodge.

[1] "Cela donne un tel degré de connaissance de l'âme humaine que c'est un terrain de recherche anthropologique unique". Interview avec le Nouvel Obs, 18 avril 2019.

  CHAPITRE 23 - CRIME : NOUVELLES PUISSANCE NOUVELLES GUERRES

MAFIAS ITALIENNES - LES JEUX - LA DROGUE - LES PARADIS FISCAUX - MAFIA AMERICAINE - MAFIA CHINOIS, LES TRIADES - LES YAKUZA - MAFIA TURQUE, LES LOUPS GRIS




Les grands conflits ont disparu mais pas le crime. Le pouvoir de nuire, de profiter des faiblesses existe toujours malgré une baisse de la violence. Pouvoir non institutionnel mais c'est un "pouvoir" en soit puisqu'il est pris de fait par certains (mafias, personnalités corrompues, malades mentaux etc).

Même la mafia s'implique dans le fonctionnement de la société. L'anectode est connue, on devrait à la mafia américaine l'invention des dates de péremption sur les pots de yaourt. Au milieu du 20ème siècle à Chicago, la mafia obligeait le syndicat des laitiers à livrer des yaourts aux Orphelinats []. Malheuresement des livraisons de produits avariés finirent par provoquer la mort d'enfants. Depuis, la mafia a obligé le syndicat à mettre des dates sur les pots de yaourt. Anectode exeptionnelle car pour le reste l'influence de la mafia s'avère néfaste : en Italie la ville de Naples et ses environs ne se modernisent pas du tout et montrent une facette de l'Italie peu reluisante (sale et mal orgaisée).

Les attentats contre des civils deviennent-ils les nouvelles armes de nouvelles puissances ? Un sujet inaccessible pour des raisons de sécurité. Le contrôle parlementaire peut-il est être mené efficacement ?

Pétromonarchies
Des dollars pour des idiots. C'est un peu comme cela que l'on peut résumer la politique des occidentaux au Moyen-Orient. Prenons par exemple le pacte Quincy signé par Roosevelt avec l'Arabie Saoudite en 1945. Autant il a assuré l'approvisionnement des Etats-Unis pendant plusieurs dizaines d'années mais il a aussi surtout, en contrepartie, contribué à enrichir des tribus de bédouins peu éduquées et surtout adeptes d'un courant de l'Islam inacceptable. Résultat, ces dollars servent à construire des villes gigantesques contre le bon sens écologique même, financer des groupes terroristes et probablement financer des hommes politiques. 

Voir VS NAIPAUL sur l'impéralisme.




Mafias traditionnelles

Les jeux

Paradis fiscaux


Nouveaux trafics


Zones grises

  NOTES



[]Xavier Rauffer

Bibliographie 

La Mano negra, ces forces obscures qui contrôlent le football mondial, Romain Molina, Hogo Doc 2019
Nos très chers Emirs, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Editions Michel Lafon, 2016
Tout ce qu'il ne faut pas dire, Bertrand Soubelet, Editions Plon, 2016
Les Etats Généraux de la justice, Gilbert Collard, Editions Scali, Février 2007
Place Beauveau, la face cachée de la Police, Olivia Recasens, Jean-Michel Décugis, Christophe Labbé, Robert Lafont, 2006

Un pays à l'origine d'une branche "pourrie" de l'islam : L'Arabie Saoudite   

Harry Saint-John Philby
Pour comprendre le terrorisme islamique, il faut comprendre d'abord les origines de la branche la plus rigoriste de l'islam, le Wahhabisme et donc l'histoire de celui-ci fondue dans celle de l'Arabie Saoudite.

Arabie Saoudite dont l'"ambiguïté" des rapports avec l'Occident remonte à la période de sa fondation même.

En 1930, Ibn Seoud, le fondateur du Royaume et gardien de La Mecque était très lié à un anglais Harry Saint-John Philby converti à l'Islam (image à droite).

Son propre fils, Kim Philby a vécu en angleterre mais, comme son père, c'était un personnage troublant. Après des études à Cambridge, il deviendra le chef du contre espionnage britannique MI5 mais se révèlera finalement un traitre au service des soviétiques. Il s'enfuira en 1963 à Moscou pour devenir Colonel du KGB (il est mort en 1988).

Cette anectode assez connue illuste toute la complexité et l'ambiguité des personnages. Deuxième clée de lecture : les accords franco-anglais dits "Sykes-Picot"  (1916) dont les frontères du Moyen-Orient d'aujourd'hui sont issues (a line in the sand).

Une compétition folle entre occidentaux et chinois pour armer des pays dont nous ne partageons pas la même philosophie ni les mêmes valeurs (souce : institut suèdois SIPRI) : Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis nottament.

   La France et le Wahhabisme 

Question d'un député sur le wahhabisme à M. Laurent Fabius lors de son audition par la commission des affaires étrangères du 3 février 2015 sous la présidence de Mme Elisabeth Guigou.

Laurent Fabius ne répond pas entièrement à la question posée par un député.

Retranscription
 
M. Pouria Amirshahi, député socialiste 
S’agissant ensuite de l’Arabie saoudite, comment qualifieriez-vous notre relation avec cet Etat qui est le cœur du wahhabisme, lequel prolifère dans certains pays d’Afrique subsaharienne - je pense au Niger, au Tchad et à quelques autres Etats. Les conséquences en sont lourdes. Des écoles publiques sont parfois remplacées par des structures où l’éducation dispensée n’est pas celle ouverte et tolérante que l’on peut souhaiter. Le code pénal de l’Arabie saoudite est aussi très proche de celui imposé par Daech.

M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères socialiste :
Concernant l’Arabie Saoudite, la ligne politique du pays ne va pas être modifiée par la succession. Nous connaissons bien le nouveau roi – ancien ministre de la Défense et qui a nommé son fils au même poste. Les interrogations concernant la génération suivante ne sont pas d’actualité immédiate. Nos relations avec l’Arabie Saoudite sont très bonnes, mais il est vrai que nous avons des problèmes à aborder dont notamment la situation de ce blogueur qui subit ce châtiment scandaleux d’être fouetté.

Les recherches par mot clé ("Wahhabisme") sur les sites internet de l'Assemblée Nationale et du Sénat font ressortir très peu de travaux. Ce sujet ne semble pas préoccuper les députés.

   Théorie des 4 merdiers 2020

Selon François Heisbourg, quelque soit le plan d'action des européens/américains le résultat est mauvais : il utilise la parabole des 4 merdiers : 
- Irak : intervention au sol et chute du dictateur
- Lybie : bombardements sans intervention au sol et chute du dictateur
- Syrie : bombardements sans intervention au sol sans chute du dictateur
- Yemen : pas d'intervention du tout

   Les dollars de la terreur- Richard Labevière - Perrin - octobre 2009


Plusieurs révélations sur les attentats meurtriers de Nairobi, Dar es-Salaam et la tuerie de Louxor tendent à prouver que les Etats-Unis et leurs alliés saoudiens parrainent et financent les islamistes radicaux. Nouée par les services américains de renseignement et les fanatiques religieux, cette alliance objective a commencé dès 1945 en Arabie Saoudite et se poursuit aujourd'hui en Asie centrale et Extrême Orient, sans épargner l'Afrique et l'Europe.

Dans ce livre, Richard Labévière fait découvrir le blanchiment de l'argent, le crime organisé et l'affairisme mondial. Le nerf de l'islamisme n'est pas la religion, c'est l'argent... Grâce à une enquête minutieuse nourrie de reportages sur le terrain, l'auteur remet en question l'image de la politique étrangère des Etats Unis et tente non seulement de cerner la responsabilité américaine dans nombre d'attentats islamistes à travers le monde mais aussi d'analyser les erreurs stratégiques de la riposte américaine.


Auteur de plusieurs livres sur l'état de la démocratie, Richard Labévière est reporter au magazine d'information de la Télévision suisse romande, Temps présent. Richard Labévière a été écarté de son poste de direction de la chaine France 24 en 2008.


Construction de prisons

Selon le général de Gendarmerie Bertrand Soubelet le potentiel d'incarcération en France est singulièrement faible. D'autres pays comme l'Espagne et le Royaume-Uni disposent respectivement de 76 000 et 96 000 places bien que moins peuplés que la France. 

En France, il n'existe que 57 000 places alors que 67 000 personnes sont incarcérés...80 000 à 100 000 personnes seraient condamnés à de la prison ferme mais sont laissées en liberté faute de place

Il manquerait plusieurs dizaines de milliers de places de prisons.

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