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Richesses

#RICHESSES

Présenter un panorama des richesses pourrait être simple si un accord sur la définition même de ce qu'on appelle richesses existait. Et surtout, il faudrait une #Institution légitime capable de la mesurer [1].

Pour mieux comprendre notre monde, la présentation des richesses doit inclure :

(i) ce qui existait déjà , c'est à dire la #Biosphère et les #Matières premières

mais aussi

(ii) ce qui a été fabriqué comme les #Objets et les biens #Immobiliers

sans oublier 

(iii) les êtres humains #Populations qui les détiennent qu'ils soient très talenteux #Talents ou très riches #Grandes Fortunes

(iv) et les organisations pour tout faire fonctionner sous forme d'#Etats-nations, d'#Institutions et d'#Entreprises

Les êtres humains font partie des Richesses. 

"Il n'est de richesses que d'hommes" selon la citation prêtée à l'érudit français du XVIème siècle, Jean Bodin. Plus exactement, dans son ouvrage majeur de 1577, La République, il recadre les économistes de l'époque qui assimilaient bien souvent la richesse d'un royaume avec l'or #Matières premières accumulé par le roi . " Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens vu qu’il n’y a de richesse, ni force que d’hommes " . D'ailleurs la grandeur de la France sous Napoléon était liée à son poids démographique qui permettait de lever la plus grande armée d'Europe, jusqu'à 700 000 soldats #Force.

Jean Bodin, homme influent qui a conseillé les princes comme le cardinal de Richelieu, avait proposé durablement un cadre de réflexion très utile au monde politique, notamment aux fondateurs des Etats-Unis. Personnage original, sa religion reste d'ailleurs une énigme pour les historiens et l'étendue de ses centres d'intérêt allait même jusqu'à l’astrologie. Il était convaincu qu'elle permettait de prévoir « les changements et ruines des républiques à l'advenir » [1]. 

Qu'est qu'une Richesse ? 

Pourquoi utiliser le terme "Richesse" pour parler de ressources ou d'actifs (Asset en anglais) qui correspondrait à un langage comptable ?

Les richesses caractérisent la puissance. Un riche, de la racine germanique "rik" apparue après le moyen-âge, était un "puissant". Dans quel sens la relation richesse et puissance fonctionne t-elle ? Le puissant devient-il riche ou bien le riche dispose-t'il de la puissance par le truchement de sa richesse ? Ceci pose d'emblée la question de la propriété et de l'héritage. Au delà du cliché - celui du milliardaire et ses lingots d'or - les richesses prennent de multiples formes et recouvrent des catégories de concepts très hétérogènes. Subjectives, certaines n'ont pas toujours la même valeur selon les cultures. D'où le rôle central d'une #Monnaie pour les mesurer et les comparer et de la confiance qu'elle doit inspirer.

Disons que les richesses matérielles, c'est ce dont les #Populations disposent concrètement et qu'elles doivent gérer et se répartir. D'où l'intérêt d'un état des lieux objectif.

Les statistiques produites par les institutions nationales dépendantes des #Etats-nations et des Organismes internationaux #Institutions mesurent de nombreux agrégats comme le niveau de richesse des ménages, les hausses de prix, la production de matières premières avec plus ou moins de fiabilité. A priori sans arrières pensées politiques, ces statistiques décrivent des réalités de manière quantitative. 

Sans elles, aucun débat objectif n'est possible. Mais justement, que veulent dire toutes ces statistiques probablement très rarement consultées ni même parfois vérifiées ? L'art de faire dire aux chiffres ce que l'on veut existe bel et bien. C'est pour cela que comprendre la nature des #Richesses de manière intelligible s'avère curieusement un exercice difficile que personne ne fait, n'enseigne, ou sait faire avec une vision mondiale et plus large que les agrégats définis pour la plupart il y a plus de trente ans comme le PIB utilisé en France depuis 1946.

 
D'abord il faut bien distinguer les différentes formes de #Richesses et les différentes catégories de leurs propriétaires.
 
Plusieurs catégories de richesses

Les richesses ne peuvent être que des #Objets - des choses matérielles bien réelles -  ou des personnes physiques composantes des #Populations [2]. Quand ces personnes s'organisent sous forme d'#Etats-nations, d'#Institutions et d'#Entreprises  ces structures détiennent une certaine valeur. Finalement la seule richesse qui ne fait pas vraiment partie de ces trois ensembles est la monnaie qui pourtant sert d'instrument de mesure ou de réserve.

Souvent les travaux d'évaluation des richesses ne recensent que la valeur des patrimoines de #Grandes fortunes et des ménages #Populations. Rarement, est posée la question d'inclure la valeur de l'environnement ou plus exactement de la #Biosphère ce qui soulève beaucoup d'enjeux techniques et philosophiques. La prise en compte d'autres "actifs" ne présente pas de difficultés, encore faut-il être capable de les comptabiliser :  #Matières Premières,  #Objets fabriqués comme les machines,  l'#Immobilier, et la propriété intellectuelle (brevets, marques ou œuvre comme une chanson).

Richesses brutes et richesses nettes

Il faut apporter une nuance technique mais lourde de sens au niveau juridique et patrimoniale. Ces richesses sont dites "brutes" avant endettement. Dans la réalité, chaque entité dispose d'une richesse nette, c'est à dire son patrimoine moins les dettes. Et nous verrons par la suite qu'une dette pour quelqu'un est à l'inverse une richesse pour son créancier.  

Et la culture ?

La culture englobe majoritairement des oeuvres indépendantes de l'aspect matériel des choses ou presque car reproductibles à l'infini. Elle fait aussi partie des richesses mais elle n'a la même utilité et ne peut pas être recensée de la même manière. On ne sait pas mettre un prix différent à des populations cultivées mais il est possible de tenir compte de ses capacités sportives ou de la sophistication de ses pratiques. Seules quelques oeuvres (peintures, sculptures etc) peuvent faire l'objet d'une valorisation financière et être intégrées au patrimoine de quelqu'un ou d'une Entreprise.

Comme la plupart des choses ne peuvent appartenir à tous, se pose la question de la notion de propriété, principe de base à partir duquel se gère la répartition des richesses. Il n'y a pas égalité possible au niveau des #Populations mais peut-être équité, c'est à dire une égalité de traitement malgré des différences, des formes d'inégalités, indéniables.

 
Ceux qui les détiennent 

En bout de chaîne, il ne peut y avoir que des personnes physiques, c'est ce que le Système cache : les #Grandes fortunes, les  #Talents, les #Populations au sens large dont font partie les deux premiers. Mais certaines richesses sont détenues le plus souvent par des structures juridiques complexes à travers lesquelles ils agissent : #Entreprises, #Etats-nations, les #Institutions. Seul l'environnement échappe partiellement à cette règle. Il n'appartient à personne et c'est peut-être aussi pour cette raison que l'on s'en occupe si mal.


Qu'est qui cloche ? 

Aussi curieux que cela puisse paraître, rien ne recense ces richesses. Bien-sûr, il existe des classements de ceux qui ont touché le pactole comme celui du magasine américain Forbes qui répertorie les principaux milliardaires américains. Qui sait encore que Le Pactole était le nom de la rivière qui charriait de l'or que récupérait le fameux Crésus, Sardes, dernier roi de Lydie, au sud-ouest de l'Asie Mineure ?

Que l'absence de nombreuses statistiques sur les richesses soit regrettable est une chose. Ce qui existe se présente sous des formes techniques et de manière dispersée sans qu'on puisse y voir du sens  (différentes approches statistiques, différentes sources). En revanche, constater que des indicateurs économiques supposés refléter la vérité (taux de chômage et mesure de l'inflation) soient manipulés ou jugés de moins en fiables n'est pas acceptable [3]. 

 
La mesure des ressources existantes disponibles doit donc être mieux comprise et organisée. Et, pour cela, encore faut-il savoir compter car celui qui tient la comptabilité détient le Pouvoir : question de méthode et de devise. A l'origine de l'écriture, la comptabilité est aussi la référence pour la mesure de valeur et permet donc des comparabilités. Qui se charge de mesurer, comment, à quelle fréquence et pour qui, avec quels objectifs et avec quelle méthodologie faite dans quel contexte et à quel moment ? Force est de constater qu'il s'agit bien plus qu'un simple état des lieux, c'est déjà de la philosophie.


 
Le célèbre économiste Adam Smith a consacré l'une de ses oeuvres aux Recherches sur la nature et les causes de la richesses des nations en 1776. Aujourd'hui il intégrerait une nouvelle vision des #Richesses sous influence de nouveaux  #Pouvoirs ultra puissants dont l'influence, c'est nouveau, va bien au delà du #Système Economique

La première des richesses n'a pas de prix car elle est unique : l'#Biosphère.


Notes

[1] Toute opération de quantification repose sur 3 éléments : une convention, un dispositif technique et un Pouvoir selon le sociologue Olivier Martin. Autrement dit, un chiffre c'est d'abord un rapport social constitué par un débat entre les 3. Un chiffre peut servir à aux #Pouvoirs mais aussi aux contre #Pouvoirs.


La notion même de patrimoine en France remonte à la Révolution. C'est sous l'Empire Napoléonien que les collections publiques deviennent inaliénables suite à des décennies de réflexions sur le patrimoine.

[1] Sujet auquel il consacre un chapitre entier de sa République, que critiquera l’astrologue toulousain Auger Ferrier dans un Avertissement à M. Jean Bodin sur le quatrième livre de sa République, (Toulouse, 1580).

[2] Double réalité, il y a deux formes de richesses à dénombrer : la réalité objectives des choses matérielles existantes comme une rivière, un éléphant, pour la nature, une voiture et téléphone pour les objets et les hommes avec leurs idées, leurs talents et compétences et la réalité imaginaire des divinités, des nations, des entreprises.

[3] Des chiffres de plus en plus déconnectés de la réalité, article des Echos de Jean-Marc Vittori, 27 février 2018

Les richesses : de quoi parle t-on ?

Comment donner une vision simple à la fois qualitative et quantitative des acteurs du système économique, de leurs activités (production de richesses par les entreprises, de leur patrimoine) et la répartition des richesses ?

Les choses ou actifs (au sens financier) :

Détenus par les ménages et dans une moindre mesure par les Etats, les actifs économiques peuvent se regrouper en quatre grandes catégories :

Les Entreprises  qui elles mêmes peuvent détenir d'autres entreprises, de l'immobilier et des matières premières. 
L'Immobilier  (directement ou via des sociétés foncières, SCI en France, etc) 
Les Matières Premières (directement, via des titres de sociétés)
L'Argent sous forme de billets, de monnaie scriptural (compte en banque) et de réconnaissance de dettes (créance)
Pour être précis, il faudrait ajouter les machines, les oeuvres d'arts et les actifs définis par la propriété intellectuelle. L'argent étant aussi une forme de pouvoir, ce sujet est classé dans la rubrique "Pouvoirs".

Les personnes  :
- Des Grandes fortunes (souvent mondialisées)
- Des Ménages répartis entre quelques catégories :  statuts pour les actifs (salariés, fonctionnaires et professions libérales) mais aussi socio-culturelles (notion de bourgeoisie/CSP+, de classe moyenne, pauvreté)
Selon les pays, les ménages forment une classe moyenne unique (cf Japon) ou une structure pyramidale entre riches et pauvres. Le philosophe Roger Pol-Droit parle de sociétés en "losange" (avec une classe moyenne plus importante) se transformant en sociétés en "pyramide" avec peu de riches et beaucoup de pauvres.

Le comportement des ménages découle de facteurs "humains" étudiés par les sciences sociales comme la démographie, la sociologie ou l'anthopologie. Les convictions philosophiques et le mode d'organisation des familles contribuent à structurer les ménages d'un pays (cf travaux d'Emmanuel Todd).

Les organisations
Des Etats (Nations dont le concept même est plutôt occidenta : objective à l'allemande, subjectivre à la française/Ernest Renan)
L'Etat est la forme la plus classique d'organisation collective des ménages.
Au niveau collectif, la comptabilité nationale est une représentation schématique et quantifiée de l'activité économique d'un pays. En France, l'INSEE produit de nombreuses statistiques sur les ménages et les entités publiques : Etats, Régions, etc. L'interprétation des données statistiques nécessite de bien connaître la façon dont elles sont établies et éventuellement "arrangées".

La fiabilité de toute analyse va dépendre de la qualité des statistiques disponibles. De nombreux exemples de manipulations et arrangements existent : endettement de la Grèce (manipulation avec l'aide de Goldman Sachs) y compris en France (cf Lorraine Data)

En France, la notion de propriété a été ancrée dans le "système" et non remise en cause par la Révolution. Avec des considérations écologiques et sociales, certains contestent la définition reconnue de la propriété, sans la remettre totalement en question.

Ces aggrégats compliqués à analyser posent des défis à la macroéconomie. Le macroéconomiste connaît mal le monde des affaires et la réalité de la situation sur le terrain dans les entreprises. Le marché de l'immobilier est traditionnellement plus stable et celui des matières premières s'illustre par sa forte volatilité.

Comme dans la théorie du "papillon" tout changement ou toute évolution d'un de ces éléments a des répercussions plus ou moins immédiates sur les autres. Seule une approche holistique, c'est à dire globale, permet de cerner les enjeux et tenter de les comprendre. 

Richesses : approche d'évaluation mondiale 2020

La presse publie traditionnellement des classements des personnes les plus fortunées (Forbes, Challenges) mais personne ne donne une image exhaustive de la richesse mondiale. Si l'on parle en milliards de dollars avec des Bill Gates (85 Mds de dollars en 2017) ou des Warren Buffet, il faut parler de trillions (en anglais), des milliers de milliards, pour évaluer les richesses planétaires.

Répartition des richesses

En français, un billion c'est 1 000 milliards, donc 1 000 000 000 000, avec 12 zéro.

En anglais l'équivalent donne : a trillion, it's 1 000 billion with 12 zero.

Graphique 1 :  illustre la richesse nette (1) des ménages dans le monde en dollars américains. La richesse nette correspond à la richesse brute (somme des avoirs financiers et biens physiques comme l'immobileir) moins les dettes. Ces chiffres sont calculés par les instituts statistiques pour les grands pays comme les Etats-Unis et la France et relèvent d'estimations pour le reste du monde. Une étude du Credit Suisse (cf méthodologie infra) parue fin 2010 propose une estimation de l'ordre de $ 200 T pour l'ensemble des ménages de la planète dont les 2/3 pour l'Europe et les Etats-Unis. En 2016, la même étude indique le montant de $ 256 T puis $ 418 T en 2020. L"Occident" possède ainsi 2/3 de ces richesses mesurables et les ménages les plus riches de l'ensemble des pays (HNWI ou High Net Worth Individuals, c'est à dire les plus hauts patrimoines dont le seuil s'élève à 1 million de dollars) détiennent  un patrimoine net de $ 57 trillions (contre 33 en 2010) selon l'étude annuelle Cap Gemini (ou worldwealthreport.com), ce qui est considérable. Allianz déclare identifier $ 200 T de richesse financière brute des ménages au niveau mondial (donc hors immobilier) en 2021(répartis de la manière suivantes : 28% de dépôts bancaires, 40% de titres,  29% d'assurance vie)

Graphique 2 : montre le PIB mondial ($ 95 T contre 58 en 2010 et 75 en 2016) , qui mesure la richesse produite en une année et permet une comparaison de ce montant avec le patrimoine des ménages. Le PIB représente généralement 1/4 de la richesse nette. Ce ratio peut être différent selon les pays (cf cas France à 1/3). Ceci signifie qu'une grande partie de la richesse mesurable produite est consommée ou devient non mesurable (troc de biens, marché d'occasions, etc). Les modalités de détermination du PIB Monde par le FMI font l'objet de critiques sur les taux de change retenus. En 6 ans, le PIB de la France et du Japon stagnent alors que ceux des Etats-Unis et du reste de l'eEurope, et du monde, augmentent significativement.

Graphique 3 : additionne les encours gérés par des intermédiaires financiers, souvent filiales de banques ou d'assurance.  Ces encours représentent des actifs financiers mesurables comme les placements en assurance vie, en gestion privée, en fonds (SICAV, ETF, etc) et génèrent des commissions importantes. En 2020, Le cabinet PWC propose une statistique à $ 102 T versus  $ 71,5 T pour 2015 pour lesquels les 140 premières sociétés de gestion représentent 55% comme Blackrock, Vanguard, State Street aux Etats-Unis et Amundi (filiale du Crédit Agricole) ou UBS en Europe. Le premier français, Amundi, filiale du Crédit Agricole figure 10ème dans les classements. Le détail de cette estimation se trouve expliqué dans une étude de PWC (AM : 2020 a brave new world).

Graphique 4 : totalise l'ensemble des principaux actifs pouvant être identifiés en dollars américains. On  dépasse largement les $ 600 T  en prenant en compte les classes d'actifs suivants : 
- capitalisation des bourses mondiales ($67 T pour les actions et $ 99 T pour les obligations selon les statistiques de la World Federation of Exchanges ou la SIFMA
- stocks d'or et de métaux précieux, 
- réserves pétrole dont il est possible de faire l'exercice théorique de valorisation à partir du cour du pétrole : 170 milliards de barils réserves valorisées à 50 $ dont une partie est déjà comptabilisée dans la valeur des titres des sociétés pétrolières cotées.
- immobilier : c'est facile pour l'Europe, les Etats-Unis et le Japon, marchés liquides et bien suivis par les organismes de statistiques, mais complexe pour le reste du monde. En 2020, Aux Etats-Unis, 100 familles possèdent à elles seules environ 17 millions d'hectares à travers le pays, un bond de 50 % par rapport à 2007.
Ce montant n'intègre pas une grande partie des actifs immatériels détenus par les Etats, les particuliers (brevets), la richesse des TPE, des objets d'arts et autres biens dont la valeur est difficilement mesurable. En réalité, la richesse pourrait atteindre plusieurs dizaines de trillions supplémentaires en incluant de biens inestimables (oeuvres d'arts, tour Eiffel etc)

Le niveau de richesse augmente considérablement à des taux supérieurs à la croissance mondiale ce qui pourrait signifier : que le capitalisme permet à de plus en plus de gens d'accéder à des richesses, qu'il y a une forme de surchauffe parfois au détriment de la stabilité et surtout de la planète ou bien que les monnaies (principalement le dollar) utilisées pour évaluer les richesses perdent de la valeur.

Méthodologie et biais statistiques :  

Les sources citées par la banque suisse sont Shorrocks, Davies et Lluberas. 

Il faut garder en tête que les personnes physiques sont les propriétaires ultimes de tous les actifs. Les Etats-nations  détiennent peu de richesses eux même.  

En théorie les dettes s'annulent au niveau mondial : la dette de 200 k$ d'un ménage, même riche, à retrancher de son patrimoine brute, constitue une richesse pour celui qui détient la créance, en général une banque. Si la banque est publique, cette richesse n'est pas comptée. En revanche si la banque est privée et détenu par des actionnaires, cette créance sera comptabilisée dans la valeur des titres détenus par l'actionnaire privé.  

Il existe des biais potentiels liés aux effets de taux de change : il est possible que les taux de conversion en dollar utilisés pour les calculs (en fin d'année à ne représentent pas le cours moyen significatif ou pertinent de la la monnaie d'un pays par rapport au dollar américain. 

Mauvaise répartition des richesses

Si aucune solution de développement n'est trouvée par les pays pauvres, les déséquilibres de toutes natures vont s'accélérer. Après la crise des migrants du Moyen-Orient en 2015-2016, faut-il anticiper ceux d'Afrique Sub-Saharienne ?

Poids des pays en fonction de leur PIB en 2002 et de leur population projetée en 2050.

Le Nigeria sera le troisième pays le plus peuplé de la planète devant les Etats-Unis.

Les pays riches sauront-ils inventer une nouvelle forme d'intervention à mi-chemin entre une forme de néocolonialisme et le droit d'ingérence sans répéter les erreurs du passé ? 

Oncle Picsou
Picsou, caricature historique du milliardaire, a parfois été utilisé par Walt Disney pour donner des leçons de bon sens en économique. 
Personnaliser

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